
Appel au 15 obligatoire avant d'accéder aux services d'urgence
Cette étude clinique prospective, à un bras, non-randomisée, a débuté en novembre 2021 au CHU de Rennes et visait à évaluer la faisabilité d’un stenting carotidien robotique. Au total, sept procédures robotiques ont été réalisées par le Dr François Eugène et le Dr Quentin Alias avec l’assistance de R- One™, première plateforme robotique développée et commercialisée par Robocath. Ce robot de première génération est conçu pour améliorer le traitement des maladies cardiovasculaires en augmentant les gestes du praticien et en lui apportant plus de précision. Il permet également de réduire drastiquement l’exposition du personnel médical aux rayons X. Toutes les interventions ont été réalisées sans aucune complication, portant le taux de succès clinique de l’étude à 100%. D’un point de vue technique, seule une procédure a nécessité une conversion manuelle totale.
Je suis honoré de faire partie de cette étude clinique qui constitue un premier pas vers le traitement robotique de l’ensemble des AVC. La réussite de ces interventions repose sur deux facteurs clés : la précision et la rapidité de prise en charge. Comme à la main, la robotique permet de réaliser un geste au millimètre près et d’assurer le maintien en position fixe des instruments tout au long de la procédure. De plus, la robotique ouvre des perspectives concrètes qui permettront à terme de traiter à grande distance des patients victimes d’AVC. Compte tenu de ces éléments, la robotique constitue, de mon point de vue, un vecteur de transformation et de mutation de la prise en charge du patient. Elle permettra d’améliorer efficacement le traitement et de contrer l’éloignement géographique et l’absence d’unité de soins à proximité des victimes d’AVC. La robotique assurera une égalité de prise en charge en France, ainsi que dans d’autres pays confrontés à ces mêmes enjeux de santé publique.Dr François Eugène, neuroradiologue interventionnel
Dans l’exercice de notre activité, la précision est déterminante dans le succès de l’intervention. Je suis impressionné par la capacité du robot à délivrer un geste d’une extrême précision qui pourrait garantir, à terme, le recours systématique à la robotique pour le traitement des pathologies vasculaires.
Dr Quentin Alias, neuroradiologue interventionnel