
Appel au 15 obligatoire avant d'accéder aux services d'urgence
Située au cœur du CHU, une nouvelle biobanque, destinée à assurer la conservation de milliers d’échantillons biologiques au service d’une médecine de plus en plus personnalisée, a été inaugurée le 27 mars 2017 grâce à l’engagement des 600 mécènes et donateurs du Fonds Nominoë, à celui du CHU et au concours de l’Etat, de la Région Bretagne, de Rennes Métropole, de l’Université de Rennes 1. Ce projet innovant aura permis de rassembler un nombre important d’acteurs du territoire. Qu’ils soient entrepreneurs ou particuliers, médecins au CHU, universitaires ou élus, tous ont contribué à la réalisation d’une importante infrastructure au service du soin et de la recherche.
L’évènement s’est déroulé en présence de Bernard Pouliquen, Vice-président à l’enseignement supérieur, la recherche et la transition numérique au Conseil Régional de Bretagne, Nathalie Appéré, Députée -Maire de Rennes et Présidente du Conseil de surveillance du CHU, Véronique Anatole - Touzet, Directrice Générale du CHU, David Alis - Président de l’Université de Rennes 1, le Professeur François Guillé – Directeur Général du CLCC Eugène Marquis, le Professeur Gilles Brassier - Président de la Commission Médicale d’Etablissement du CHU, le Professeur Jean-Pierre Gangneux - Chef du pôle de Biologie du CHU, Jean-Paul Legendre - Président du Cercle des Mécènes du Fonds Nominoë et le Professeur Karim Boudjema - Président du Comité Scientifique du Fonds Nominoë.
Financée grâce à l’engagement des mécènes du Fonds de dotation du CHU de Rennes Nominoë à hauteur de 1,2 millions d’euros pour le bâtiment et avec le concours de l’Etat, la Région Bretagne, Rennes Métropole et l’Université dans le cadre d’un Contrat Plan Etat Région (CPER) pour l’acquisition des équipements à hauteur de 840 000 €, l’infrastructure biobanque a officiellement ouvert ses portes en novembre 2016, s’appuyant sur une activité en croissance continue du CRB Santé de Rennes entre 2013 et 2016 avec un budget d’exploitation moyen annuel de l’ordre d’environ 800 000 euros financé par le CHU.
La biobanque permet aujourd’hui de stocker une large quantité de données biologiques accessibles à la communauté médicale et scientifique. 160 000 prélèvements de sang, d'ADN ou encore de cellules sont actuellement stockés. Ce site centralisé permet en effet de rationaliser les circuits, de centraliser le stockage froid dans des enceintes à -20°, -80° et -150°C mais aussi de stockage en azote liquide avec une alimentation automatisée, sophistiquée et sécurisée. Rapidement, ces locaux centraux hébergeront également les fonctions mutualisées de coordination, depuis les aspects logistiques, administratifs jusqu’aux fonctions dévolues à la démarche qualité. Enfin, ils seront le tremplin pour développer et déployer les méthodes pré-analytiques et analytiques d’obtention de nombreux produits dérivés à partir d’un seul échantillon : la puissance du don d’échantillon consenti par un patient est ainsi décuplée.
Chaque échantillon représente en effet des milliers d’informations qui permettent aux chercheurs et praticiens de mieux explorer de nombreuses pathologies comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, métaboliques, neurodégénératives, de l'appareil digestif, de l'appareil locomoteur, les troubles de la fertilité, les maladies infectieuses, immunologiques, les troubles inflammatoires, la santé mentale, les pathologies pulmonaires, rénales, ainsi que les maladies rares dites orphelines.