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En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, avec 50 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Bien que le taux de survie à cinq ans soit élevé (autour de 93 %), la détection précoce reste cruciale. Le cancer des testicules, bien que plus rare, touche environ 2 500 hommes par an, souvent jeunes. Grâce aux initiatives comme Movember, la recherche et la sensibilisation contribuent à améliorer les soins et les taux de guérison.
Le dépistage du cancer de la prostate joue un rôle clé dans la prise en charge précoce de la maladie. C’est pourquoi le CHU a organisé le 13 novembre une journée de rencontre et d’échanges avec les associations de patients : ANAMACaP (association nationale des malades du cancer de la prostate), APCLP (association de patients porteurs d'un cancer localisé de la prostate), Cerhom
Cet événement ouvert au public permet à chacun de poser ses questions, de partager ses besoins d’information, et de rencontrer des représentants associatifs engagés au quotidien auprès des hommes touchés par la maladie.
Cette année, l’équipe du service d’urologie du CHU de Rennes place l’activité physique au cœur de la prévention et de l’accompagnement des patients.
Après une rentrée résolument sportive (ascension du Mont Ventoux par quatre de nos urologues pour l’Association Française d’Urologie, participation à la course nocturne Roazhon Run en équipe réunissant infirmiers, cadres et médecins), le service d’urologie poursuit ses actions :
Autre temps fort : les élèves du lycée Anita Conti de Bruz s’engagent dans une course solidaire destinée à promouvoir l’activité physique, aussi bien chez les jeunes que chez les personnes atteintes de cancer. Les fonds collectés permettront de financer l’achat de matériel sportif destiné aux patients du service d'urologie.
Dans le cadre de ce partenariat, trois classes de lycéens seront accueillies le 12 décembre au CHU de Rennes pour rencontrer les équipes soignantes, découvrir les métiers de la santé et les actions de prévention menées par le service.
Cet engagement collectif fait écho aux programmes d’activité physique adaptée (APA) déjà déployés depuis plusieurs années au sein du service d’urologie. Ces programmes, encadrés par des professionnels de santé formés, visent à améliorer la qualité de vie des patients, à réduire la fatigue liée aux traitements et à diminuer le risque de rechute.
« Bouger, c’est déjà se soigner. L’activité physique fait partie intégrante de la prise en charge du cancer de la prostate, c’est une approche complémentaire qui aide nos patients à mieux vivre pendant et après le cancer », Pr Romain Mathieu, chef du pôle abdomen et métabolisme
À travers ces initiatives, le CHU de Rennes confirme sa volonté de placer la prévention, la recherche et la qualité de vie des patients au cœur de sa mission de service public hospitalier.



